Ce «corps-accords» réunit trois artistes qui s’expriment grâce à des supports et techniques différents : dessin, peinture, sculpture, gravure, textile.
La force plastique de leurs œuvres vient du trait, de la composition, des matériaux..
Le corps vivant est, pour Philippe Picaud un support dont il cherche à traduire l’expression. Il aime à exacerber le caractère formel du modèle. Dans un temps circonstancié, Philippe cherche la source du «trait juste» et chemin dessinant, trouve l’inflexion du corps.
Les kimonos poétiques de Pascale Goudin-Brisset, motifs inlassablement réinventés, se retrouvent gravés, tissés, ciselés, sculptés… accords de matières et supports divers. Pascale nous propose des « architextures », enveloppes, protections qui ne demandent qu’à couvrir le corps de nos émotions.
Jean-Marie Marchand a pour ancrage le bois dans son état naturel. C’est le corps de ce qui a été de l’arbre qu’il met en œuvre. De l’épure des dessins, du geste pictural dans les peintures ou de la confrontation des bois avec le métal en sculpture, les formes et les matières sont accordées en harmonie. La série des cercles en est l’essence.
L’ensemble des œuvres de ces trois artistes traduit une grande vitalité et une inspiration sans cesse renouvelée, un équilibre entre force et fragilité.